Edition 2022 des indicateurs de performance d’Alma
Groupe Alma | Publié le 15 février 2023
Considérant que la performance d’une entreprise ne se lit pas à travers les seuls indicateurs économiques et financiers, Alma travaille depuis trois ans sur des indicateurs complémentaires. Il s’agit de refléter plus largement l’impact social, territorial et environnemental de l’entreprise et d’en faire un moteur d’amélioration interne en se fixant des objectifs.
Un groupe de travail a ainsi été constitué en 2020 au sein d’Alma pour définir de nouveaux indicateurs de performance en complément aux indicateurs économiques classiques. Une trentaine ont été retenus et organisés en quatre catégories, reflétant notre vision d’entreprise :
- Vie démocratique.
- Bien-être au travail.
- Répartition de la valeur créée et pérennité de l’entreprise.
- Contribution citoyenne, sociale et environnementale.
Après une première itération publiée en mars 2021, nos indicateurs sont mis à jour à chaque début d’année et certains objectifs sont fixés pour l’année suivante. L’occasion de faire un rapide tour d’horizon des évolutions en 2022.
Vie démocratique, répartition des richesses et pérennité de l’entreprise
On constate très peu de changement dans les indicateurs de « Vie démocratique » qui témoignent de l’ancrage de ces pratiques chez Alma grâce au statut Scop, à la vitalité de la vie coopérative et au souci de l’égalité hommes-femmes. De même pour les indicateurs liés à la répartition de la valeur créée et la pérennité de l’entreprise qui illustrent le caractère structurel de nos principes coopératifs (forte redistribution des bénéfices aux salariés, mise en réserves impartageables permettant d’investir dans les mêmes proportions, faible écart de revenu…) et la solidité durable de l’entreprise.
Bien-être au travail
Relative stabilité également dans la catégorie « Bien-être au travail », avec une légère augmentation du bien-être ressenti (+ 2 points, 86% des salarié.e.s se sentent bien ou très bien à Alma d’après le dernier sondage annuel effectué en novembre dernier), une légère baisse du taux de fidélisation (- 3 points) qui avec 93% reste cependant très supérieur à la moyenne dans l’IT, une légère hausse du taux d’ancienneté qui passe à 13,6 ans et une nette hausse du taux de formation (+12 points), 29% des salarié.e.s ayant suivi une formation dans l’année (hors CPF et formation interne).
A noter qu’en 2023 un indicateur spécifique permettra de suivre la formation coopérative, pour laquelle un ambitieux plan de formation sur 5 ans a été programmé (devenir associé.e, administrateur.trice ou responsable d’équipe dans une Scop, pérenniser un fonctionnement coopératif en s’appuyant sur des connaissances techniques de gestion et de communication…).
Un nouvel indicateur qui semble pertinent pour mesurer la qualité de vie au travail a par ailleurs été introduit cette année : la part des salarié.e.s qui ont bénéficié d’un congé maternité ou paternité et qui l’ont prolongé par un congé parental (75% en 2022).
Contribution citoyenne, sociale et environnementale
Si les indicateurs mesurant notre contribution sociale sont plutôt stables (création d’emploi, nombre d’entreprises soutenues, placements à impact, nombre de stagiaires accueillis…), plusieurs indicateurs ont été introduits pour mesurer l’impact carbone d’Alma lié aux déplacements, à la consommation énergétique des bâtiments et à certains achats, en lien avec la démarche environnementale dans laquelle nous nous sommes engagés.
Objectifs pour 2023 : doubler le montant des placements à impact, réduire d’au moins 3,5% l’impact carbone lié aux déplacements à périmètre constant et réduire la consommation énergétique des bâtiments d’au moins 3,7%. A ce titre le parcours de la Convention des Entreprises pour le Climat – Alpes auquel Alma participera cette année sera riche d’enseignements pour affiner ces indicateurs et se fixer de nouveaux objectifs d’amélioration.
Une démarche qui dépasse le cadre d’Alma
Car naturellement évolutive, notre démarche autour des indicateurs s’alimente également d’apports extérieurs, notamment via le Mouvement coopératif. Elle amène aussi à se questionner tant sur la mesurabilité d’un indicateur que sur sa pertinence, du point de vue de la réalité dont il rend compte (que traduit cet indicateur et son évolution dans le temps, se fixe-t-on des objectifs d’amélioration annuels ? …) ou de son utilité comparative (comment se positionne-t-on par rapport à d’autres entreprises ?). Une démarche d’amélioration continue qui n’a de sens que dans la durée.